L2. Le milieu finistérien revient sur la victoire des siens à Créteil, vendredi (0-2), si précieuse dans l'optique du maintien.
Yoann, huit jours après le revers face à Guingamp, ce succès doit vous faire beaucoup de bien mentalement ?
C'est sûr. On avait la tête dans le sac depuis la désillusion du derby. Et si on avait perdu, je pense qu'on aurait vraiment été au fond. C'était donc vraiment important de regoûter à la victoire. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer. Le championnat est difficile, et il va falloir s'accrocher, et déjà penser à gagner contre grenoble la semaine prochaine.
Au niveau du jeu, aussi, on a senti qu'il y avait plus d'application de votre part...
C'est vrai qu'on a réussi à développer notre jeu. On s'est créé beaucoup d'occasions, et on aurait même pu marquer deux ou trois buts de plus. Il faut dire que je ne les aie pas trouvé extraordinaires, et de notre côté, on a bien répondu présent. En passant à côté de ce match, cela aurait vraiment été chaud pour la fin de saison. Maintenant, on a un peu enfoncé les Cristoliens. Je pense qu'ils ont pris un petit coup derrière la tête. C'est bien, on est satisfait.
En tant que joueur cadre de cette équipe, avez-vous eu un rôle particulier à jouer pendant cette semaine capitale ?
Non, je n'ai pas vraiment eu pas de rôle spécial, mais disons qu'il fallait donner l'exemple, ne rien lâcher. J'ai déjà connu un peu ce genre de situation, à Rennes, où, à la trêve, on était à cinq points du premier non-relégable et on avait réussi à se sauver. C'est dans des situations comme celle-là que l'on s'aperçoit qu'on avance.
Cette victoire vous permet aussi de marquer des points dans votre opération rachat vis-à-vis de votre public...
Oui, car je comprenais leur déception. C'est à nous de le reconquérir, et je pense que ça passera par obtenir le maintien le plus rapidement possible. Parce qu'à Créteil, on a seulement fait qu'un petit pas.
Ouest-France