Ligue 2. Brest - Guingamp : 2-3. Très professionnel, le capitaine brestois Olivier Guégan revient sur le revers de son équipe face à Guingamp.
Olivier, comment analysez-vous l'échec face à Guingamp ?
Qu'est ce que vous voulez que je vous dise ?.... On est plus que déçu. Franchement, moi, je n'ai aucune explication. À part qu'en gros, on leur a « donné » le match. Ça se résume à ça.
Vous meniez pourtant 2-0 à la mi-temps. Que s'est-il passé en seconde période ?
Je l'ignore. Ce que je sais, c'est que ce match, on l'a perdu nous-mêmes. Ce n'est pas Guingamp qui le gagne. Moi, personnellement, ça me fait ch... d'en parler. C'est une vraie soirée de cauchemar. Maintenant, il faut juste la digérer. Mais ça fait mal. Je pense que ce groupe manque de caractère.
A 2-0 à la pause, vous croyiez avoir déjà plié le match ?
Mais non ! C'est un truc qui arrive à toutes les équipes... Il n'y a pas d'explication à donner. Bon, j'ai quand même les miennes, mais je les garde pour moi et pour le coach. Ce que je veux seulement dire, c'est que quand tu mènes 2-0, à la maison, devant 10 000 personnes, il n'y a aucune excuse.
Vous pensez aussi aux supporters aujourd'hui ?
Oui. J'ai mal pour eux. Mais j'ai surtout mal pour nous. Maintenant, il va falloir oublier, et se replonger rapidement dans le match de Créteil. On ne doit penser qu'au maintien. Et après, chacun fera son autocritique.
Après cette défaite, pensez-vous avoir « grillé » tout le crédit accumulé ces dernières semaines en l'espace d'une mi-temps ?
C'est évident, on le sait. Mais on ne va pas ressasser ça éternellement. Je suis frustré, et même dégoûté. À la rigueur, j'ai même envie de m'excuser auprès du public, des dirigeants... C'est nous, les joueurs et le staff, qui sommes les premiers responsables. Maintenant, il va falloir vite rebondir et sauver ce qui peut l'être...
Recueilli par Yannick LE COQUIL.
Ouest-France
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