Metz - Brest (0-0). Dans une mauvaise passe depuis plusieurs semaines, l'ancien défenseur manceau entrevoit le bout du tunnel. En tout cas, sa prestation à Metz le rend optimiste.
Yoann, ramener un point de Metz, le leader, cela relève presque de la performance ?
C'est vrai que lorsque l'on regarde les statistiques, on s'aperçoit que les Messins n'avaient lâché que deux points jusqu'ici à domicile. Et pour nous, qui sommes 16es à quelques points des relégables, ce résultat ressemble à un exploit. En tout cas, après les semaines difficiles que l'on a traversées, c'est un résultat presque inespéré.
A quoi est dû ce regain de réussite ?
En ce moment, il y a une grosse solidarité qui se dégage de l'équipe. On se bouge sans doute plus aussi. Ainsi contre Metz, lorsque la pression s'est faite plus forte en fin de match, on n'a absolument pas douté. Je trouve même que l'on est resté assez serein. Enfin, c'est peut-être lié aussi au fait que les Messins ne se sont pas créés beaucoup d'occasions franches.
Après Caen et Bastia, un tel match va finir de vous rassurer ?
En tout cas personnellement, je sens que ça va mieux. C'est en train de revenir. J'ai traversé des moments très difficiles... pour plusieurs raisons, et personnelles aussi. Là, le moral remonte et je suis optimiste pour l'avenir.
Est-ce que ce regain de confiance est lié à l'arrivée de Fernando Casartelli ?
Je ne sais pas. Je m'entends bien avec Johan Charpenet. En tout cas, Fernando nous apporte son expérience, son calme et d'autres qualités. Et cela a tendance à nous sécuriser. On manque encore d'automatisme tous les deux. Ce qui est assez normal au fond puisqu'il n'est là que depuis deux semaines. Néanmoins, je trouve que dans l'ensemble, on s'est plutôt bien couvert. Et au final, on ne prend de but et c'est bien cela l'important.
Le Stade brestois est donc sur la bonne voie ?
On verra. Toutefois, on sent que les beaux jours arrivent. La confiance revenant avec les résultats. Nos trois derniers matches vont nous permettre d'aborder la suite plus sereinement.
Recueilli par F.L.D.
• Oliveira voit rouge. Samedi soir, lors de la rencontre de CFA 2, avec la réserve contre le Poiré-sur-Vie, le défenseur brestois Edouardo Oliveira a perdu son sang-froid lorsque, à dix minutes du coup de sifflet, Monsieur Lesage, l'arbitre du match, l'a sanctionné d'un carton rouge. Passablement énervé par l'attitude et le manque de courtoisie de l'officiel, le Brésilien lui a flanqué une claque sur le sommet du crâne. Un geste qui aura vraisemblablement de lourdes conséquences. « Je suis très pessimiste pour lui. Je crains même qu'il n'écope de six mois de suspension, s'inquiète déjà Bernard Maligorne, l'entraîneur brestois. « Même si je sais que l'arbitre l'a pris de haut. Même si je comprends la frustration du joueur. Son geste est indéfendable. » Il reviendra à la prochaine réunion de la commission de discipline d'en décider. Quoi qu'il en soit, le défenseur se dit prêt à « assumer ce geste déplacé ».
Ouest-France
Accueil 
